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Voyage au Parlement européen de Strasbourg

10 élèves de 5eme et de 4eme, membres des “Démocra’teens” ont eu l’occasion de découvrir les coulisses de l’Europe et du Parlement européen, grâce au parrainage de Laurence FARRENG, députée européenne.

Les élèves ont d’abord fait une “escale” à Paris, mardi 10 juin, avant de rejoindre Strasbourg.

Le mercredi, ils ont pu visiter le Parlement européen. Au programme : film documentaire sur l’Europe, formation par un membre du service de communication du Parlement, et un temps d’échange avec Mme Farreng et son assistante, Mme Gault. Ils ont enfin pu assister à la session parlementaire, au cœur de l’hémicycle, session au cours de laquelle les députés ont voté des mesures autour du climat.

Enfin, le jeudi, nos jeunes élèves ont pu visiter Strasbourg, faire une incursion en Allemagne, et découvrir le magnifique château du Haut-Koenigsbourg.

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Rencontre avec le “psychologue de l’Education nationale”, M. Nuvoli

Mathys Guimaud, élève de 4eC et élu au conseil départemental des jeunes, a échangé avec le psychologue de l’Education Nationale du collège, (autrefois appelé “conseiller d’orientation”) pour en savoir plus sur son métier, ses missions, son parcours…

Bonjour, en quoi consiste le métier de « psychologue de l’éducation nationale » ?

En priorité, nous ciblons et recevons les « élèves à besoins éducatifs particuliers », à savoir ceux atteints de problèmes  psychologiques, de handicaps, des élèves « dys », ou ceux qui peuvent adopter des conduites à risque, qui présentent une phobie scolaire… Mais nos missions sont très étendues :

  • Informer, accompagner les élèves et leurs familles, notamment de 3eme, pour leur orientation, en lien avec la communauté éducative (infirmière, assistante sociale, professeurs…)
  • Mener des évaluations d’élèves, à travers des tests, des évaluations et divers outils, pour déceler d’éventuels problèmes affectifs, sociaux, psychologiques
  • Conseiller le chef d’établissement en matière d’orientation, d’accompagnement des élèves ayant des difficultés psychologiques…
  • Gérer des situations de crise
  • Accompagner les équipes en matière de « différenciation pédagogique » pour accompagner les élèves individuellement
  • Accompagner la lutte contre le décrochage scolaire
  • Si nous avons le temps : mener des séances collectives autour de l’orientation ou de la prévention…

Toutes ces missions doivent être menées en un temps très contraint : je ne suis présent qu’une journée au collège, les Psychologues de l’Education nationale gèrent plusieurs établissements, nous faisons également des permanences toutes les semaines au CIO (Centre d’Information et d’Orientation) de Cenon.

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours pour faire ce métier ?

J’ai obtenu un bac général, puis je me suis orienté vers une licence en psychologie (3 ans) puis un master en psychologie, spécialité psychologie du travail à l’Université de Bordeaux. J’ai obtenu mon diplôme et le titre de psychologue, puis ai passé le concours de « psychologue de l’éducation nationale ». Il faut ensuite faire un stage d’un an, partagé entre l’université, le Rectorat et l’INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation). Cela fait 5 ans que j’ai fini mon stage et que je travaille dans les établissements scolaires.

A quels problèmes les élèves sont-ils le plus souvent confrontés ?

La plupart des élèves que nous recevons viennent pour des problématiques d’orientation. Un peu perdus, ils ont besoin d’un accompagnement, dans la « jungle » des informations qui existent sur internet par exemple. Je reçois plutôt ceux qui ne savent pas quoi faire, ou qui ont des difficultés et se destinent à des études courtes. Car l’orientation nécessite un vrai travail personnel et un engagement, et beaucoup de temps. Il faut aller chercher l’information, des stages, des rencontres. J’apporte mon aide, à l’élève et à sa famille,  pour organiser ce travail, cette recherche.

Pour la partie « psychologique », je suis confronté à beaucoup d’élèves « dys » : dyscalculie, dyspraxie, dysorthographie… Des tests permettent d’écarter des problèmes de type cognitif, qui nécessiteraient dans ce cas une orientation en SEGPA. Un handicap reconnu par la MDPH permettant quant à lui une orientation en ULIS avec inclusion en classe ordinaire.

Je suis aussi confronté, plus rarement heureusement, à des problématiques de souffrance psychologique, liées parfois à des situations de maltraitance, à des situations de détresse émotionnelle… dans les cas les plus graves pouvant malheureusement conduire à des risques graves.

La crise sanitaire a-t-elle aggravée ces problématiques ?

Oui, c’est certain, et cela a été documenté au niveau national : la pandémie a augmenté les situations de mal-être et de souffrance des enfants. Mais ici, je ne peux pas constater cette hausse : avant même la crise sanitaire, mon agenda était déjà rempli, je ne pouvais déjà pas recevoir tous les élèves en difficulté ou en souffrance. Aujourd’hui, nous n’avons pas plus de temps qu’auparavant : je ne suis toujours qu’un seul jour par semaine au collège.

Concrètement, comment aidez-vous les élèves ?

Je les reçois en entretien individuel, les informe, je peux organiser des tests qui permettent de les positionner quant à leur orientation par exemple, ou d’éventuelles difficultés psychologiques ou cognitives. Par exemple, un test de « QI » permet d’évaluer la mémoire de travail à court terme, la rapidité d’exécution, la compréhension verbale, l’indice visuo-spatial, le raisonnement fluide ou la capacité à résoudre des problèmes.

Un psychologue de l’éducation nationale ne peut faire une « psychothérapie » longue, mais propose à l’élève un soutien ponctuel, avec un relais possible avec l’infirmière ou l’assistante sociale. Je noue le dialogue avec l’élève, mon objectif étant qu’il ressorte de cet entretien mieux qu’il n’y est rentré… Ce qui est d’ailleurs dans le code de déontologie des psychologues.  Si un suivi est nécessaire, je peux, après discussion avec la famille et l’élève, l’orienter vers un pédo-psychiatre ou une structure susceptible de l’accompagner.

Comment vient-on voir le psychologue ?

L’élève peut bien sûr venir directement, de sa propre initiative ou à la demande de sa famille, en prenant rendez-vous. Il peut aussi être orienté par la vie scolaire, un professeur principal, le chef d’établissement, ou toute autre personne de l’établissement…  Bien sûr, il faut que l’élève adhère à la démarche, et c’est mon travail de le convaincre, avec le soutien de la personne qui me l’a adressé.

Êtes-vous seul à accompagner les élèves face à leurs problèmes et leur orientation ?

Non, nous travaillons en équipe au sein du collège : les équipes enseignantes, la direction, l’infirmière, l’assistante sociale. Cela fait d’ailleurs partie du « référentiel de compétences » de notre métier. Ensuite, nous travaillons avec beaucoup de partenaires, médicaux ou médico-sociaux (CMPEA, hôpitaux, psychologues libéraux…), la MDPH. Pour l’orientation nous travaillons avec les partenaires classiques, comme les Missions locales, Pôle emploi, les PLIE, les associations et mairies… Nous travaillons bien sûr avec les autres niveaux de l’éducation nationale, du 1er degré au supérieur.

Est-ce qu’on consulte plus qu’avant les psychologues ?

Oui, il y a eu un travail de « dédiabolisation » et les enfants et les familles n’ont plus « peur » ou ne se sentent plus stigmatisés comme autrefois quand ils vont voir un psychologue. C’est également positif que l’appellation ait changé (l’appellation du métier était conseiller d’orientation – puis conseiller d’orientation psychologue, pour devenir « psychologue de l’éducation nationale » en 2017).

Cela peut être lié également à la « crise de la psychiatrie », la France manque de psychiatres, il y a de gros problèmes de recrutement et la filière n’intéresse plus les étudiants. Les gens se tournent donc davantage vers les psychologues par la force des choses, s’ils ont les moyens, ou pour certains en bénéficiant de 8 consultations gratuites auprès des psychologues inscrits dans le dispositif https://monpsy.sante.gouv.fr/ .

Est-ce que vous pensez que l’orientation et l’accompagnement psychologique des élèves se sont améliorés dans l’éducation nationale ?

Oui, il y a eu de gros progrès, avec le recrutement de « vrais » psychologues, détenteurs du titre de psychologue et qui ont suivi l’ensemble du cursus, ce qui n’était pas le cas avant. Autre point : avec le parcours avenir, l’orientation est devenue un vrai enjeu dès la classe de 6eme, et des actions d’information, de sensibilisation peuvent être menées par le collège tout au long de la scolarité de l’enfant.

Malheureusement, ces progrès n’ont pas été accompagnés en parallèle par les créations de postes qu’ils supposeraient : en moyenne en France, un psychologue de l’éducation nationale a en charge 1600 élèves, alors qu’en Europe la moyenne est de 800 environ. Par exemple, sur la rive droite, nous avons en charge de nouveaux établissements, mais pas de nouveaux postes.

Entretien réalisé par Mathys GUIMAUD – 4°C, pour les Démocra’teens

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Les “dames de service”

Une vidéo des Démocra’teens sur les agentes d’entretien du collège

Chaque jour, les agents d’entretien ou les fameuses “dames de service” (car elles sont à 80% des femmes) travaillent, souvent dans l’ombre, à entretenir notre collège, 8 heures par jour.

Après avoir nettoyé dès 6 heures du matin nos salles de classe, nos couloirs, nos bureaux, etc., elles partent à la “cantine” pour préparer la salle, désinfecter le mobilier, le matériel, et aider au service du repas avec l’équipe de cuisine. Ensuite, vient le moment de la plonge : il s’agit de débarrasser et nettoyer les 350 couverts, assiettes, et le réfectoire, avant de regagner son “secteur” pour en finir l’entretien.

Les Démocra’teens, avec Yasmine et Sophya, ont rencontré ces “dames de service”, et vous proposent cette vidéo. Merci à elles !

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Alain DAVID, député, répond aux questions des Démocra’teens

M. Alain DAVID, député de la 4e circonscription de la Gironde, vice-Président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale, est venu à la rencontre des collégiens de Manon Cormier, et a répondu aux questions des Démocra’teens …

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À la rencontre du conseil municipal des jeunes de St Louis de Montferrand !

Les Démocra’teens sont allés à la rencontre des élu.es de la Mairie de Saint Louis de Montferrand dont Mme Zambon, Maire de la commune, et ont échangé avec des représentants du “Conseil municipal des jeunes“.

Cette instance démocratique permet aux jeunes de Saint Louis de Montferrand d’avoir la parole et d’être écoutés. Ils peuvent apporter leur regard et leurs idées, différentes parfois de celles des adultes. Ils agissent et s’engagent ainsi au sein de leur commune, dans des projets solidaires, culturels, éducatifs… Voici l’interview réalisée en 2021 :

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Démocra’teens – interview de la Rectrice d’Académie de Bordeaux

Mme Bisagni, Rectrice de l’Académie de Bordeaux, a visité le collège Manon Cormier le mardi 21 septembre dernier. Les Démocra’teens en ont profité pour lui poser des questions sur son métier et son parcours, sa conception de l’école et de ses missions en tant que Rectrice d’Académie, et de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Un grand merci à Mme la Rectrice et ses équipes pour s’être prêtée à cette interview.

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Les Démocra’teens à la Fabrique POLA

La Fabrique POLA, sur la rive droite de Bordeaux, est une “fabrique artistique et culturelle, créée par et pour les communautés d’artistes du territoire“. Les Démocra’teens sont allés à la rencontre de son directeur, Blaise Mercier, pour lui poser des questions sur la Fabrique, son histoire, les habitants qui la font vivre, mais aussi sur l’art et les artistes, et leurs liens avec la démocratie …

Merci à Blaise Mercier et à l’équipe de la Fabrique POLA, ainsi qu’au Labo Photo Révélateur d’images pour nous avoir reçus et accompagnés tout au long de ce projet.

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Les Démocra’teens à O2 Radio

100 ans après la création de la première radio en France, et 40 ans après la créattion des “radios libres”, les Démocra’teens sont allés à la rencontre d’O2 RADIO – la radio des Hauts de Garonne basée à Cenon – pour interviewer Cendrine Brouard, animatrice / réalisatrice au sein de la radio.

L’occasion d’expliquer les spécificités des radios associatives, les valeurs, la mission et la différence O2 Radio face aux grandes radios commerciales …

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Interview de Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde

M. Gleyze, Président du conseil départemental de la Gironde, a visité le collège Manon Cormier, dont le Département a la charge. Les Démocra’teens lui ont posé quelques questions sur son parcours, ses souvenirs de collégien, et sur sa vision de la démocratie – un échange très riche et très formateur pour nos jeunes de 6eme !

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Interview d’Alexandre Rubio, maire de Bassens – Démocra’teens

Alexandre Rubio, Maire de Bassens, a reçu dans la salle du conseil municipal trois élèves de 6emeB, dans le cadre du projet Démocra’teens.

Les jeunes lui ont posé des questions autour du rôle du Maire, de son parcours, de ses projets pour la ville, pour continuer leur découverte de la Démocratie dans toutes ses dimensions … UN grand merci à M. Rubio et ses services pour leur accueil !